Indira Gandhi. La biographie écrite par François Gautier

Jan 28, 2025 at 15:16 83

François Gautier vit en Inde depuis 45 ans. Il est le rédacteur en chef de La Nouvelle Revue de l’Inde, publiée par L’Harmattan. Ecrivain et journaliste français, il a été le correspondant en Inde et en Asie du Sud du Figaro pendant dix ans. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Nouvelle histoire de l’Inde (L’Archipel, 2017).

En octobre 2024, François Gautier a publié une biographie sous le titre Indira Gandhi. Mère de l’Inde, Perrin, 2024, 352 pages, ISBN: 978-2-262-09591-8. Commandez ce livre chez Amazon.fr.

Il y trace la vie de la femme qui a gouverné l’Inde comme Première ministre de 1966 à 1977 et de 1980 à 1984, avant de se faire assassiner par deux de ses gardes de corps sikhs, en qui elle avait placé toute sa confiance. Pourtant, selon notre auteur, elle avait reçu de nombreux avertissements de ses proches qui l’avaient encouragée à se séparer d’eux.

Le 31 octobre 1984 au matin, Indira Gandhi se prépare pour participer à une interview avec Sir Peter Ustinov, acteur, écrivain et metteur en scène britannique. Alors qu’elle quitte sa résidence pour se rendre à son bureau, juste à côté, elle se fait tuer. Après l’assassinat, les deux gardes de corps sont immédiatement entourés par les forces paramilitaires de la Border Security Force, responsable de la sécurité de la résidence d’Indira Gandhi. Dans l’échange de coups de feu qui suit, l’un meurt sur le coup, alors que l’autre survit – il sera plus tard jugé et pendu.

La belle-fille Sonia accourt. Italienne de naissance et mariée à Rajiv Gandhi, le fils aîné d’Indira, avec l’aide de serviteurs et de secrétaires, elle porte sa belle-mère jusqu’à une voiture et l’emmène vers le plus grand hôpital de Delhi, où elle meurt sur les genoux de Sonia, qui fond en larmes et enlace le corps inerte.

François Gautier présente l’histoire de la famille Nehru en détail. Ici juste quelques éléments. Indira Gandhi (le 19 novembre 1917 – le 31 octobre 1984) est la fille de Jawaharlal Nehru, le premier leader de l’Inde indépendante, ainsi que l’un des principaux architectes de la décolonisation. La file de Jawaharlal, Vijaya Lakshmi Pandit, devient la première femme présidente des Nations unies; son autre fille, Krishna Nehru Hutheesing, est une écrivaine de renom.

Le grand-père paternel d’Indira, Motilal Nehru, un avocat fortuné, est le fils de Gangadhar Nehru, chef de la police de Delhi et l’un des hauts dignitaires de la cour du dernier empereur moghol, Muhammad Bahâdur Shâh, remis sur le trône par la «révolte des cipayes» en 1857, puis exilé par les Britanniques en Birmanie.

Le grand-père paternel d’Indira, Motilal Nehru, devient deux fois le président du parti du Congrès (en 1919 et en 1928). C’est le principal parti politique de l’Inde indépendante, aujourd’hui le principal parti d’opposition.

Son fils, Jawaharlal Nehru, fréquente pendant sept ans la prestigieuse école anglaise Harrow. Puis, en 1910, il étudie le droit à la célèbre Honourable Society of the Inner Temple de Londres, qui forme les meilleurs avocats et juges britanniques. C’est là que Jawaharlal Nehru s’initie au socialisme, qui se répand alors en Angleterre. Il devient même membre de la société Fabian qui sera en partie à l’origine de ses idéaux indépendantistes, ainsi que de sa politique économique, sociale et même militaire, lorsqu’il deviendra Premier ministre de l’Inde en 1947.

A son tour, Indira Gandhi héritera de ce penchant ultra-socialiste. Elle était francophile et parlait couramment le français, notamment parce qu’elle a été en partie éduquée en Suisse.

Jawaharlal Nehru appelle sa fille Indira, «celle qui apporte beauté et richesse», nom auquel le grand artiste indien Rabindranath Tagore rajoutera le suffixe de «Priyadarshini», ce qui veut dire: «Belle à regarder.»

Indira Priyadarshini naît dans le palace d’Anand Bhavan avec l’aide d’une sage-femme, et non pas dans un hôpital comme le commun des mortels. Très vite, la petite fille adore sa mère, malgré ses absences fréquentes dues à ses activités politiques. En revanche, intellectuellement, c’est Nehru qui a le plus d’influence sur sa fille.

Indira a une enfance solitaire. Elle grandit dans le palais de son grand-père, dans le nord de l’Inde, à Allahabad (actuellement Prayagraj). Ses parents sont souvent soit absents, soit en prison. Elle n’a ni frère ni sœur et ne communique guère avec les dizaines de serviteurs du palais d’Anand Bhavan. Ses biographes estiment que c’est cette enfance isolée qui influera plus tard sur sa politique: elle ne fera confiance à personne et gardera secrètes toutes ses décisions jusqu’au dernier moment. Le Mahatma («grande âme»), cependant, la tirera de cette solitude en l’incitant à devenir militante indépendantiste.

Indira n’a aucun lien de parenté avec le Mahatma. Elle tient son nom de Feroze Gandhi, son mari. Il est un jeune Parsi, proche de Kamala Nehru, la mère d’Indira, qui convertit Feroze aux idéaux du Congrès, lui qui était jusque-là apolitique.

D’abord éduquée à domicile par une «nanny» irlandaise, ensuite dans un couvent dans les montagnes du nord de l’Inde, puis en Suisse, où elle passe du temps avec sa mère, Kamala, qui souffre de la tuberculose et se fait soigner dans les sanatoriums helvétiques. Indira étudie dans un internat suisse. Après la mort de sa mère Kamala Nehru à Lausanne en 1936, Indira part faire ses études supérieures en Angleterre. A partir de 1937, elle étudie à Oxford, où elle tombe amoureuse de Feroze Gandhi, un Parsi, originaire d’un milieu modeste. Ils se marient en 1942, et ont deux enfants: Rajiv (1944-1991 assassiné) et Sanjay (1946-1980 accident d’avion). Ce mariage sera malheureux car Feroze Gandhi n’est pas fidèle.

Indira décide de vivre avec son père lorsque celui-ci est nommé Premier ministre en 1947. Trois ans plus tard, Feroze devient membre du Parlement et vient vivre à Delhi. Il estime que son épouse est trop possessive et qu’elle l’étouffe avec son amour. C’est pourquoi il finit par demander le divorce. Mais elle refuse, et ils restent marié jusqu’à sa mort en 1960, suite à une crise cardiaque; Indira est à ses côtés lorsqu’il meurt.

Comme son père, Indira est une proche du Mahatma Gandhi, figure de proue de la philosophie non violente, qu’il utilisa d’abord avec succès pendant la guerre en Afrique du Sud contre l’Apartheid du gouvernement sud-africain des Boers – système discriminant qui visait non seulement les Noirs, mais également les Indiens. François Gautier rappelle au lecteur que Mahatma Gandhi avait été éjecté d’un compartiment de train de première classe. C’est à la suite de cette agression en Afrique du Sud qu’il lança son mouvement de contestation non violente.

Après la mort de sa mère Kamala, Indira devient l’assistante de son père, qui meurt d’une crise cardiaque en 1964. Elle devient présidente du Congrès et, en 1966, Première ministre. Les hommes clefs de son parti et de son gouvernement pensent qu’elle sera leur marionnette, mais elle s’impose. Plus tard, mais avant Margaret Thatcher, Henry Kissinger décrira Indira Gandhi comme une «Dame de Fer» pour avoir ordonné l’Opération Blue Star (1984), une opération militaire visant le Temple d’Or, le lieu le plus sacré du sikhisme, où s’étaient retranchés des séparatistes du Khalistan.

Dans les années 1960, Indira Gandhi forme une alliance opportuniste avec les communistes qui l’encouragent à nationaliser les banques, les grandes entreprises ainsi que la compagnie aérienne Air India (récemment dénationalisée par le gouvernement actuel du Premier ministre Narendra Modi).

La socialiste se méfie des Etats-Unis. elle engage son armée en soutien au Pakistan oriental, en 1971. Elle soutient la division du Pakistan. Le Pakistan occidental est vaincu et l’Etat du Bangladesh voit le jour. Cette victoire militaire la rend populaire en Inde.

De plus, Indira Gandhi décide de nucléariser l’Inde – ce qu’elle considère à l’époque comme une arme de dissuasion contre les menaces pakistanaise et chinoise. En 1974, au beau milieu du mouvement de grève qui touche le monde ferroviaire, l’Inde effectue un essai atomique souterrain, devenant ainsi la sixième puissance nucléaire mondiale. Personne n’est au courant, même pas les ministres.

Le nucléaire connaît un grand succès et fait même oublier un moment la grève ferroviaire et la disette. Sur le plan international, en revanche, les critiques sont nombreuses; elles viennent surtout des cinq autres puissances nucléaires, notamment de la Chine, jalouse de ses prérogatives en Asie. Mais Indira Gandhi ne cille pas et  déclare le 22 juillet 1974 devant le Parlement: «Aucune technologie n’est démoniaque en elle-même, c’est la manière dont on l’utilise qui compte… Notre pays n’accepte pas l’apartheid, y compris dans le domaine technologique.»

Dans une note en bas de page, François Gautier explique, qu’en 1971, Nixon avait envoyé le porte-avions nucléaire USS Enterprise vers la baie du Bengale, afin d’intimider Indira. L’Union soviétique avait réagi immédiatement en dépêchant un sous-marin armé de missiles nucléaires, qui s’était lancé à la poursuite du porte-avions américain. Cela avait immédiatement tempéré l’hostilité virulente du président des Etats-Unis, Nixon, et Indira Gandhi avait alors compris l’intérêt dissuasif d’un arsenal nucléaire.

Le 2 janvier 1975, Lalit Narayan Mishra, ministre des Chemins de fer et homme de main de la Première ministre Indira Gandhi, qui s’occupe principalement de lever des fonds pour son parti, est tué par une bombe qui explose sous ses pieds. Les journaux insinuent alors que la corruption de Mishra était devenue si embarrassante pour Indira Gandhi que sa mort la soulage.

Les choses s’enveniment encore plus lorsque, le 15 février 1975, après que la Haute Cour d’Allahabad aaccusé madame Gandhi de violations du code électoral. Le socialiste Jayaprakash Narayan, «JP», comme on l’appelle familièrement, lors d’un discours à New Delhi, demande ouvertement à la police et à l’armée de ne plus obéir aux ordres de la Première ministre, «car ceux-ci sont injustes et même illégaux».

Le 6 mars 1975 de la même année, à la manière de Mahatma Gandhi, Jayaprakash Narayan marche, accompagné de dizaines de milliers de manifestants, vers le Parlement indien. Là, il remet au président du Lok Sabha une charte qui demande, entre autres, la démission d’Indira Gandhi. Cette manifestation a tellement de succès et recueille le soutien de tant de monde quelle est comparée à la marche du sel de 1930 de Mahatma Gandhi.

En juin 1975, Indira Gandhi est persuadée que si elle démissionnait, comme ses adversaires le souhaitent, elle, subirait le même sort que le président de la République du Chili, Salvador Allende, aux mains du général Pinochet. Toutefois, avant de proclamer l’état d’urgence, elle consulte un expert constitutionnel, le ministre en chef du Bengale, Siddharta Shankar Ray. Ce qu’elle ne lui dit pas, c’est que son secrétaire particulier, Dhawan, a déjà préparé une liste de leaders politiques et de journalistes à jeter en prison. Après quelques heures de réflexion, Siddharta Shankar Ray lui annonce que, d’après l’article 352 de la Constitution indienne, elle peut imposer l’état d’urgence, s’il est «justifié parles troubles internes, fomentés par une main étrangère». Indira Gandhi a déjà pris la décision de ne pas en avertir son cabinet. Siddharta Shankar Ray lui suggère cependant de faire savoir au président indien Fakhruddin Ali Ahmed (1905-1977) que la situation est critique et qu’elle n’a «pas le temps de consulter ses ministres». La Première ministre se rend donc en compagnie de Ray au palais du président. Fakhruddin Ali Ahmed a été choisi par Indira elle-même et, par loyauté, il consent à déclarer officiellement l’état d’urgence, étant donné l’anarchie qui règne alors en Inde.

Tard le 25 juin 1975, avec l’aval de la Première ministre, la décision est prise de censurer la presse et même de couper l’électricité dans les locaux des journaux, afin qu’ils n’annoncent pas la nouvelle avant qu’Indira ait fait son discours. Quelqu’un suggère même de fermer toutes les institutions juridiques en Inde, afin que l’opposition ne puisse pas obtenir un arrêt gelant l’état d’urgence. Le confident d’Indira, Siddharta Shankar Ray, est absolument contre. Il réveille alors la Première ministre, qui affirme ne pas être au courant.

Le matin du 26 juin 1975, les forces de police, à Delhi et dans toute l’Inde, commencent à arrêter et à jeter en prison tous les membres de l’opposition. Comme l’a ordonné le fils d’Indira Gandhi, Sanjay, l’électricité est coupé dans tous les sièges des journaux, sauf deux, The Statesman et l’Hindustan Times, qui publient la nouvelle de l’état d’urgence.

Seul le ministre de la Défense, Swaran Singh, ose demander: «Au nom de quelle loi ces arrestations sont-elles justifiées?» Indira Gandhi ne se donne même pas la peine de lui répondre. En moins d’une demi-heure, l’état d’urgence est ratifié par le cabinet. Seul Swaran Singh s’y oppose. Indira Gandhi le remplace par Bansi Lal, un hommeq qui lui est plus fidèle.

Le lendemain, Indira Gandhi s’adresse au Parlement et accuse tout le monde: la droite, la gauche, l’extrémisme hindou, les terroristes maoïstes, ajoutant que tous ces gens-là sont menés par le fasciste Jayaprakash Narayan, qui lui-même reçoit un soutien de l’étranger – étant entendu qu’elle parle de la CIA. Elle interdit 26 organisations sociales, dont le RSS, l’organisation militante hindoue, le Jamaat-e-Islami Hind, un groupuscule islamique qui se considère «islamo-démocrate», tous les partis maoïstes et d’autres encore.

Dans une note en bas de page, François Gautier écrit que le Rashtriya Swayamsevak Sangh, ou RSS, fondé en 1925 par Keshav Baliram Hedgewar, un médecin, est à l’origine une organisation sociale hindoue qui lutte contre le colonialisme britannique, ainsi que le séparatisme musulman. Il est interdit plusieurs fois, d’abord par les Britanniques, puis trois fois après l’indépendance par le gouvernement indien. On tient ce groupe responsable de l’assassinat du Mahatma Gandhi, bien que son auteur, Nathuram Vinayak Godse, n’appartienne pas aux rangs du RSS [j’ai lu contraire ailleurs]. À l’avènement de Narendra Modi comme leader de l’Inde, le RSS joue un rôle important, notamment dans le domain ede l’éducation. Au moment des élections, les membres du RSS sontchargés de la propagation du message politique du BJP.

Je dirais que le Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS), littéralement Organisation volontaire nationale, est une organisation suprématiste hindoue, inspirée notamment du parti nazi d’un certain Adolf Hitler.

Retour au livre: Le même jour, Indira Gandhi ordonne à son ministre de l’Information de fermer le bureau de la BBC à Delhi, et d’arrêter le chef du bureau Mark Tully, spécifiant même de le passer à tabac avant de le jeter en prison. Le ministre de l’Information dit: «Ce n’est pas le devoir d’un ministre de l’Information d’arrêter des correspondants étrangers!» Le soir même, Indira Gandhi signifie à l’intéressé qu’il doit démissionner. François Gautier affirme que cette démission coûtera cher à Indira Gandhi, car elle ouvre les portes aux excès de son fils Sanjay. Ailleurs dans le livre, l’auteur écrit qu’Indira Gandhi impose l’état d’urgence (qui dure de 1975 à 1977) afin de favoriser les excès de son fils Sanjay.

Au début des années 1980s, Jarnail Singh Bhindranwal, leader d’une secte de militants sikhs, demande l’indépendance du Pendjab. Il fait tuer des leaders sikhs modérés et des hindous, et, le 19 juillet 1982, il se saisit du Temple d’or d’Amritsar – la «Mecque» des sikhs.

En juin 1984, après de nombreuses hésitations, Indira Gandhi ordonne l’assaut du Temple d’or – où Bhindranwale et ses hommes sont toujours réfugiés –, en précisant à ses généraux de ne pas l’endommager. La réaction musclée d’Indira Gandhi provoquera son assassinat.

Le 2 juillet 1984, Indira Gandhi écrit à l’ambassadrice d’Autriche en Inde, le docteur Erna Sailer, devenue une amie: «L’ennemi est partout et ses tentacules s’enfoncent profondément dans notre société. L’opération “Blue Star” n’était nullement dirigée contre la communauté sikhe ni même contre l’Akali Dal, mais uniquement contre ces terroristes qui veulent semer l’insécurité et attenter à l’unité de notre pays.»

A la même époque, au Sri Lanka, la minorité tamoule, longtemps exploitée par la majorité cinghalaise, se révolte et prend les armes. La Première ministre Indira Gandhi soutient ce mouvement séparatiste, elle qui pourtant fait face au même genre de problème en Inde.

Après l’assassinat d’Indira Gandhi, son fils Rajiv devint Premier ministre. Selon François Gautier, il était un homme de bonne volonté, même s’il était plutôt ignorant des réalités indiennes, puisqu’il avait vécu une grande partie de sa vie à l’étranger. Il essaya de réformer le Congrès et d’endiguer la corruption, mais il échoua. Le biographe mentionne le scandale Bofors, filiale de la société suédoise Nobel: des sommes énormes versés au Congrès pour l’achat de canons, dont une partie transita par des amis intimes de Rajiv. Le jeune Premier ministre trébucha également en politique étrangère, prenant parti pour la minorité tamoule du Sri Lanka – longtemps persécutée par la majorité cinghalaise –, puis faisant marche arrière sans qu’on comprenne vraiment pourquoi. Rajiv Gandhi est assassiné le 21 mai 1991 lors d’un attentat suicide par une séparatiste tamoule sri-lankaise. Sa femme d’origine italienne, Sonia, lui succéda. François Gautier note que le Congrès la supplia de prendre les rênes du parti, et c’est ainsi qu’elle accepta à contrecœur le pouvoir. De 2004 à 2014, elle devint l’éminence grise de l’Inde, elle qui n’était au départ qu’une simple députée au Parlement. Le Premier ministre élu, Manmohan Singh, ne fut qu’une marionnette aux ordres de «Madame». J’ai écrit à ce sujet que l’Inde compte 1,4 milliards d’habitants, mais au parti du Congrès, ce sont toujours les membres de la famille Gandhi qui tirent les ficelles.

En 2014, le Congrès perd le pouvoir. Le Bharatiya Janata Party (BJP) du nationaliste hindou Narendra Modi devient Premier ministre. En 2024, avec sa coalition (NDA), il gagne un troisième mandat consécutif.

Ce ne sont que quelques informations tirées du livre bien fouillé de François Gautier: Indira Gandhi. Mère de l’Inde, Perrin, octobre 2024, 352 pages, ISBN: 978-2-262-09591-8. Commandez ce livre chez Amazon.fr.

Pour faciliter la lecture, les citations et citations partielles dans cette critique du livre Indira Gandhi. Mère de l’Inde ne se trouvent pas entre guillemets.

Critique de livre de Indira Gandhi. Mère de l’Inde ajouté le 28 janvier  2025 à 15:16 heure de Paris. Corrections le 30 janvier 2025 à 12:32 heure de Paris: Dans la première version, à plusieurs endroits, le nom de Sonia a été utilisé lorsqu’il s’agissait en fait d’Indira.