Jeff Hamilton

Sep 19, 2012 at 11:51 1146

Biographie du batteur / jazz drummer

Biographie de Jeff Hamilton

Jeff Hamilton est né à Richmond, Indiana, le 4 août 1953. A l’âge de huit ans, il joue déjà de la batterie en écoutant les albums d’Oscar Peterson Trio. Il part étudier à l’université d’Indiana. Ses influences sont Gene Krupa, Buddy Rich, Mel Lewis, « Philly » Joe Jones et  Shelly Manne. En 1974, il entre dans The New Tommy Dorsey Orchestra, puis est engagé par Lionel Hampton. En 1975, il rejoint le trio de Monty Alexander. En 1977, Woody Herman l’engage ; en 1978 il remplace Shelly Manne dans le groupe « The LA 4 » jusqu’en 1984. Il compose et arrange pour le groupe. De 1983 à 1987, il est le batteur d’Ella Fitzgerald mais  enregistre et joue avec une multitude de musiciens tels que Count Basie, Rosemary  Clooney, Ernestine Anderson etc. En 1986, il fonde, avec John Clayton, leur big band, « The Clayton-Hamilton Jazz Orchestra ». De 1988-1995, il fait partie du Ray Brown Trio. Dès 1995, il fonde son trio. En 2004, il devient le copropriétaire des cymbales Bosphorus.

En 2006, avec son inséparable ami John Clayton, il est élu, par la Los Angeles Music Society, le musicien de l’année.

Outre son trio et orchestre, il continue à tourner dans le monde entier avec divers groupes dont, pendant plus de 10 ans, avec Diana Krall (article en allemand).

Depuis 1976, il a enregistré plus de 250 albums, réalisés des shows TV et concerts avec, entre autres, Ray Brown, Natalie Cole, Diana Krall, Oscar Peterson, Milt Jackson, Rosemary Clooney, Barbara Streisand, Mel Torme, John Pizzarelli, Benny Carter, Lalo Schifrin, George Shearing, Dr. John, Clark Terry, Gene Harris, Toshiko Akioshi, Scott Hamilton, Harry « Sweets » Edison, Keely Smith, Bill Holman, Herb Ellis, Barney Kessel, Mark Murphy, Bud Shank, Joey DeFrancesco, Terry Gibbs, Diane Reeves, Dee Dee Bridgewater etc.

Il est également l’invité régulier du fameux orchestre de Cologne, Allemagne, nommé  « The WDR Big Band ».

Il fait partie également de deux documentaires (DVDS) sur Oscar Peterson, « The Life Of A Legend » et « In The Key Of Oscar ».

Jeff Hamilton ou « Mister Melodic Jazz Drummer »

Jeff Hamilton n’est décidemment pas un batteur comme les autres. Il ne « cogne » pas sur ses tambours, n’étouffe pas les coéquipiers avec lesquels il joue, n’impose pas sa supériorité à aucun moment, ne fait aucun « show » pour être remarqué ni adulé de quiconque, ne se sert d’aucun musicien pour devenir un faire-valoir, n’est pas opportuniste pour essayer de devenir le batteur de Jazz le plus connu au monde.

Jeff est lui-même ! C’est certainement pour toutes ces raisons -et beaucoup d’autre encore- qu’il est un des batteurs les plus demandés aux USA, que cela soit pour donner des concerts, enregistrer, animer des « master class ».

C’est bien simple, vous désirez l’avoir pour un projet ? Il vous faudra attendre une bonne année. A l’heure actuelle, il y a pléthore de très bons musiciens partout dans le monde qui savent faire énormément de choses mais Jeff, lui, est le « roi » de tout ce que je viens d’expliquer.

Il faut souligner qu’il donne à son Art sans compter et a fait ses classes. Tout jeune, il étudie son instrument, 24 heures sur 24, sans relâche, pendant des années, transcrivant également beaucoup de titres de LP’s pour non seulement comprendre son instrument mais la Musique a laquelle il décide de dédier sa vie. C’est un labeur de longue haleine, une dévolution totale à la musique qu’il aime et qu’il défend avec grande conviction et ferveur !

Il ne se préoccupe pas que de question technique de son instrument mais également comment les musiciens se placent dans un groupe, comment ils jouent ensemble ou séparément, ainsi que leur style. Il écoute tout dans les moindres détails.

Une des principale clé de son Art : connaître sa propre dynamique ; et dieu sait s’il non seulement la connaît mais, surtout, l’applique !

Votre serviteur a été témoin, à de nombreuses reprises, de problèmes d’amplification et du placement des micros en concert. Jeff explique à l’ingénieur du son qu’il ne veut pas ou parfois que 2 micros.

Jeff l’explique : « dans notre groupe, nous connaissons notre propre dynamique donc n’avons pas besoin de beaucoup de micro ». L’ingénieur reste sans voix, sans comprendre grand-chose …

Notre homme n’est pas un robot mais un être humain, sensible. On retrouve donc, dans son jeu de batterie, sa façon de jouer qui reste des plus humble, chose que beaucoup de batteurs aujourd’hui ont totalement omis pour devenir des boîtes à rythmes effrénées, sans âme ni musicalité. On matraque, on « en met partout », on épate la galerie pour tirer la couverture à soi. Mais où se trouve donc la Musique dans ce cas ?

Pendant ce temps, Jeff continue à être un « roi » dans son domaine, imperturbable, immuable. On peut affirmer qu’il est un « percussionniste ciseleur », un architecte quasi intouchable, hors norme. En exagérant un poil, on pourrait pousser le raisonnement et affirmer que ce qu’il nous propose est presque trop beau !

Jeff a eu la grande chance d’arriver sur le devant de la scène du Jazz à un moment où certains grands maîtres étaient encore en activité et possédaient tous leurs moyens.

Il part étudier à l’université d’Indiana mais ne termine pas ses études car il est engagé par « The New Tommy Dorsey Band » puis par Lionel Hampton. Dans cette université, il rencontre le bassiste John Clayton et, de suite, deviennent amis non seulement dans la vie mais aussi musicalement. Ils sont presque des frères jumeaux. Quand l’un est engagé, l’autre l’est automatiquement.

C’est bien ce qui se passe quand le jeune pianiste jamaïcain Monty Alexander (notes de musique de /sheet music by Monty Alexander) forme son nouveau trio en 1975. Il engage John ; ce dernier lui suggère de prendre Jeff à la batterie. Ce trio devient mythique et reste, à ce jour, le meilleur que le pianiste n’est jamais eu et n’aura probablement jamais.

Pour assoir et encrer sa réputation mondiale à vie, le trio se produit au festival de Jazz de Montreux en juillet 1976. C’est le triomphe. Les gens sont debout et ne veulent plus le laisser partir. C’est bien simple, il y a rappels sur rappels, ce qui fait paniquer le prochain groupe à monter sur scène ce soir-là : le Thad Jones-Mel Lewis Orchestra !

La sortie – en partie – du concert en LP amplifie l’engouement des fans du monde entier.

Ce disque reste, encore aujourd’hui, le meilleur du trio et une des meilleurs ventes dans le domaine. Rien que cela ! D’ailleurs, il y a 4 ans, MPS-Universal décide de le rééditer avec trois titres inédits. Tous les fans, sans exceptions, le rachètent afin de les posséder. Il faut dire que la remasterisation est parfaite et donne un bien meilleur son que sa précédente édition.

Dès le début de sa carrière, on sent un Jeff Hamilton très à l’aise dans l’idiome de ce trio car il fait équipe parfaite avec John Clayton. « Les deux font la paire » comme on dit.

C’est rare. On connaît de très nombreux partenaires réguliers basse-batterie qui ne fonctionnent pas si bien que ça. Je n’en nommerai pas mais certains sont fort célèbres et jouent encore ensemble. Depuis 1975, notre double « J », Jeff & John, continuent à jouer ensemble quasi un jour sur deux, enregistrent de nombreux albums avec des centaines d’artistes, que cela soit en trio, quartet, quintet ou big band.

Qui dit mieux ?

Le trio ayant le vent en poupe, notre « architecte » fait parler très vite de lui. Milt Jackson le demande. Puis, c’est au tour de Woody Herman et Count Basie de lui demander de venir « driver » leur orchestre, ainsi que beaucoup de chanteurs et chanteuses telles qu’Ernestine Anderson ou Ella Fitzgerald etc. Excusez du peu !!! Il acquiert donc une expérience dans des domaines très variés.

En 1978, le grand batteur Shelly Manne désire partir du groupe « The Los Angeles Four » qui se compose de l’altiste et flûtiste Bud Shank, du bassiste et manager Ray Brown et du  guitariste brésilien Laurindo Almeida. Un groupe également à part dans l’histoire du Jazz qui mélange trois genres musicaux bien différents : Le Jazz, le Classique et la musique brésilienne.

Le traitement des thèmes choisis par nos quatre compères peuvent être également très funky, voire, par moment même, un peu Rock.

« The LA 4 »  est unique car, à l’époque, personne ne mélangeait, avec une telle maestria, ces genres musicaux non seulement difficiles à jouer mais d’autant plus à marier ! Nos hommes de Los Angeles sont intouchables dans ces domaines. La Musique n’a pas d’étiquette, ni de frontière.

Ce n’est qu’en réécoutant, aujourd’hui, ces quatre Maîtres ensemble, que l’on se rend compte à quel point ce groupe était en avance sur son temps. On utilise aujourd’hui le terme de groupe « Cross Over ».

En entendant Jeff, Ray Brown, le boss, l’engage séance tenante et lui demande de venir s’installer à Los Angeles ! Incroyable mais vrai ! Notre jeune percussionniste va très faire oublier Shelly Manne, ce qui est peu dire car remplacer un monstre tel que Shelly, il fallait vraiment avoir des bagages en béton armé !

Il devient très vite demandé de toutes parts, aussi bien en studio qu’en concert ainsi que de participer à des « clinics ».

Amoureux des big bands, tout comme son altère ego John Clayton (qui joua avec le « Count » également), nos deux inséparables décident de former leur orchestre en 1986, « The Clayton-Hamilton Jazz Orchestra ». S’imposer en tant que grand orchestre relève du défi de nos jours mais avec le temps, cet ensemble s’impose, enregistre des albums et tourne régulièrement dans le monde.

Pendant de nombreuses années, il est l’orchestre en résidence au « Hollywood Bowl » de Los Angeles et participe à de nombreux projets qui font encore grandir sa réputation.

Mais Jeff n’épouse pas qu’un groupe, il continue à travailler avec de nombreux artistes et groupes divers de Jazz.

Ray Brown lui demande d’être le batteur de son trio entre 1987 et 1994. Il le quitte afin de former son trio en 1995. C’est le début d’une nouvelle ère où il devient réellement leader et manager (prenant exemple sur ancien employeur) de son propre groupe et voyage dans le monde entier.

Des albums de ce trio sortent. Il trouve en Larry Fuller, superbe pianiste (et future pianiste du … Ray Brown Trio entre 1999-2002 !) et le bassiste Lynn Seaton, les compagnons qui lui siéent. Dès l’an 2000, le pianiste Tamir Hendelman et le bassiste Christoph Luty, tous deux alors membres du « Clayton-Hamilton Jazz Orchestra », deviennent celui de son trio.

Quel groupe mes amis ! Les albums reflètent d’ailleurs très bien l’esprit, le son et la musicalité du groupe.

Une fois de plus, la conception de Jeff se démarque de tous ses autres confrères : c’est un batteur leader.

Il apporte, à son groupe, toute sa grande expérience acquise certes mais également en mettant en avant sa conception des choses qui reste radicalement différente de tous les autres trios entendus à ce jour.

En effet, ce n’est pas un trio piano-basse-batterie de plus comme il en existe des dizaines de milliers d’autres dans le monde. NON ! Il s’agit d’un trio batterie-piano-basse et Jeff en est le pivot central. Il en insuffle le rythme, distribue les divers rôles, ponctue toutes les phrases, sans jamais montrer qu’il est le patron, toujours présent mais jamais pesant, ni redondant, ni racoleur, ni prétentieux.

Les climats changent à chaque morceau interprétés. Ceux-ci ne se ressemblent jamais les uns des autres, mais le style et le son du trio reste reconnaissable après cinq secondes d’écoutes.

Chaque titre est à la fois arrangé, laissant aussi une belle place à l’improvisation tout en étant rigoureux dans l’interprétation. Si un des trois musiciens veut être mis en valeur, c’est à lui de choisir le thème et de l’arranger à sa convenance afin qu’il soit la vedette comme il l’entend. Intelligent comme démarche, n’en est-il pas ?

De plus, nos compères peuvent partir dans tous les sens musicaux qu’ils désirent mais une bouée de sauvetage reste en permanence à leur porté de mains pour que le tout reste homogène, solide, parfait et surtout, soudé. « The Sound Of The Trio » comme on peut le nommer. Cela ne vous rappelle-t-il pas le titre d’un fameux album d’Oscar Peterson/Ray Brown/Ed Thigpen sur le label Verve en 1962 ? Un hasard … ? Certainement pas !

Qui fait mieux ? Combien existe-t-il de batteur-leader en Jazz qui réalise tout ça à la fois ?

Jeff aurait pu devenir très facilement un des batteurs les plus demandés dans les studios à Hollywood; cela aurait été très facile pour lui car il lit parfaitement la musique et est arrangeur. L’argent aurait coulé à flot ! De plus, à la mort prématurée de son ami Shelly Manne en 1984, il aurait repris tout son travail avec aisance et panache.

NON ! Jeff ne l’entend pas ainsi. Son seul but était de devenir un batteur de Jazz reconnu, sans concession aucune. Beaucoup ont ri de lui à l’époque, sa façon de penser et de voir les choses dans ce métier. En voyant le résultat, ils ont eu bien tort et se sont complètement trompés sur ce Gentleman.

On peut aisément affirmer qu’il n’a pas seulement réussi -avec maestria- ses vœux mais qu’il est allé au-delà de toutes ses espérances. En effet, il réalisa tous ses rêves en la matière : jouer avec Basie, Oscar Peterson, Ray Brown etc. Il les désirés ? Il les a eus !

Le Jazz existe et existera encore s’il y a « passage de témoins » entre les anciens et les nouveaux. Jeff eut quelques mentors qui lui ont donné les « clés » essentielles. Le temps a passé et c’est lui, aujourd’hui, qui se trouve dans cette même position. Il forme les jeunes qui veulent apprendre. Outre les membres de son trio, il est le mentor de pas mal de jeunes gens dont la plus connue reste Diana Krall (article en allemand).

Récemment, il (avec John Clayton toujours !) nous a présenté un jeune prodige de la guitare de 25 ans au nom de Graham Dechter (qui sort son deuxième opus). Graham figure déjà parmi les meilleurs guitaristes au monde !

Pour la sortie de son nouvel album en trio au printemps dernier, « Red Sparkle », enregistré  sur le magnifique label de Denver (Colorado), Capri Records, Jeff partit en tournée en Europe. Partout où il passe, en Suisse, Allemagne, etc. il triomphe, et tout particulièrement à Istanbul où il y a beaucoup de fans de Jazz et où il fut accueilli en star !

L’esprit et la conception de ce nouvel opus n’échappe pas à la règle des autres : un savant mélange de thèmes originaux, composés et arrangés par nos trois compères ; d’autres standards connus repensés, réarrangés et ré harmonisés pour le trio.

L’album débute sur les chapeaux de roue avec un orignal de Jeff lui-même, « Ain’t That A Peach ». Cet hyper swinguant medium est dédié au meilleur « lead trumpet » de tous les temps, Eugène « Snooky » Young, qui nous quitta en 2011 à l’âge de … 92 ans ! Snooky fut le « lead trumpet » du « Clayton-Hamilton Jazz Orchestra » dès sa première heure en 1986.

L’un des moments fort de cet album est la composition de Thelonious Monk « Bye Ya », transformée ici en samba. L’hilarante mais ô combien subtile et surprenante coda fait allusion à un autre thème de Monk, «Rootie Tootie ».  Epoustouflant.

Le hit de Stephen Bishop, « On and On », est totalement repensé. En effet, le trio rend ici hommage à un autre trio légendaire, Ahmad Jamal/Israël Crosby/Vernel Fournier (citation du thème fétiche d’Ahmad « Poinciana »). Jeff tire un admirable coup de chapeau tout spécialement au grand batteur, mélodique lui aussi, de la Nouvelle-Orléans, Vernel Fournier (1928-2000), scandaleusement oublié aujourd’hui. Un moment intense.

« Hat’s Dance », composé par Jeff et arrangé par Tamir, rend hommage à la maman de notre leader, qu’on surnommait « Tante Hat ». Le trio sonne admirablement et les trois ne font qu’un dans cette interprétation magique.

Le standard « Too Marvelous For Words » nous fait entendre notre batteur jouant le thème, redistribuant les cartes et les reprenant à tout moment. Tamir est particulièrement inspiré, très groovy dans ce up tempo très « hot ».

La chanson « Laura », tiré du film du même nom, réalisé par le grand Otto Préminger en 1944, est interprétée ici d’une manière bouleversante et Tamir y excelle avec brio.

« A Sleepin’ Bee », de Truman Capote, met en valeur le grand bassiste Christoph Luty, qui en est également l’arrangeur. Son profond, boisé, feutré et sec à la fois, aisance dans les graves comme les aigus, notre homme est incroyablement inspiré, grande technique sans jamais l’étaler, muni d’un swing et tempo redoutable.

« Red Sparkle », composé et arrangé par Jeff, est un up tempo qui réserve bien des surprises, tant harmoniquement que rythmiquement. Il est aux baguettes tout au long de ce morceau et non démontre une fois de plus ce qu’il sait faire avec.

« I Know You Oh So Well », composé en 1962 par Ray Brown pour une séance avec André Prévin, Herb Ellis et Shelly Manne, est un autre remarquable arrangement de Christoph qui joue le thème à l’archet avec brio. Cette superbe ballade, totalement oubliée, montre une facette cachée et inconnue de Brown. Un autre moment très émouvant, plein de tendresse et d’émotion dont le trio sait nous faire partager avec pur bonheur.

Pour terminer en beauté ce programme haut en couleur, Christoph compose et arrange un thème dédié à l’univers Ellingtonien, « In An Ellingtone », où Jeff joue un style de batterie peu usité de nos jours, le « shuffle », et dont l’un des meilleurs en la matière se nommait Sam Woodyard, justement le batteur légendaire du Duke de 1955 à 1967.

Le Jeff Hamilton Trio s’inscrit donc comme un des meilleurs au monde et ce nouvel opus nous le rappelle à chaque seconde.

Précipitez-vous sur cet album avec grande conviction. Vous pourrez le réécouter encore et encore et au bout de la vingtième fois, vous allez encore découvrir des tas de passages que vous n’aviez jamais entendus auparavant ! Essentiel !

“Red Sparkle”. Jeff Hamilton (batterie); Tamir Hendelman (piano); Christoph Luty (basse). Enregistré en 2012. Capri Records 74114-2. Commandez ce CD chez Amazon.comAmazon.de, Amazon.fr.

Jeff Hamilton est également le copropriétaire de la société de cymbales « Bosphorus Cymbales » et possède sa propre série sur laquelle il joue, « The Hammer Series ». Il joue également sur les tambours « Remo ».

Depuis 1976, Jeff Hamilton a enregistré plus de 250 albums ! – Jeff Hamilton chez Amazon.fr.

Article par « Beethoven » Jean-Michel Reisser.

Le batteur Jeff Hamilton. Photo copyright: ART PAZORNIK. Jeff Hamilton notes de musique: sheet music. – Disques de Jeff Hamilton chez Amazon.fr.


Le batteur Jeff Hamilton. Photo copyright Alex Solca. Notes de musique de /sheet music by Jeff Hamilton. Disques de Jeff Hamilton chez Amazon.fr.


Jeff Hamilton Trio: Sparkle. 2012, Capri Records. Commandez ce CD chez Amazon.comAmazon.de ou Amazon.fr.


The Jeff Hamilton Trio: From Studio 4. Commandez ce CD chez Amazon.com et Amazon.fr.


Ray Brown Trio (Ray Brown, Benny Green, Jeff Hamilton): Don’t Get Sassy. Commandez ce CD chez Amazon.com ou Amazon.fr.


Jeff Hamilton Trio: the best things happen… Commandez ce CD chez Amazon.com.


Clayton-Hamilton Jazz Orchestra: Groove Shop. Commandez ce CD chez Amazon.com.


Milt Jackson and the Monty Alexander Trio (avec Jeff Hamilton): Soul Fusion. Commandez le CD chez Amazon.com, Amazon.de, Amazon.fr.


The Clayton-Hamilton Jazz OrchestraLive at MCG. Commandez ce CD chez Amazon.com.


Jim Hershman, Bill Cunliffe, Jeff Hamilton: Partners in Crime. Commandez ce CD chez Amazon.com.


Eric Reed, Ralph Moore, Jeff Hamilton: West Coast Jazz Summit. Commandez ce CD chez Amazon.com.


L.A.4 (Laurindo Almeida, Ray Brown, Jeff Hamilton, Bud Shank): Watch What Happens. Commandez ce CD chez Amazon.com.


The Monty Alexander Trio Live at the Montreux Jazz Festival: Montreux Alexander. Commandez ce CD chez Amazon.com.


Correction du 12 septembre 2012 (avant un faux disque mis en évidence): Ernestine Anderson with Clayton-Hamilton Jazz OrchestraBoogie Down. Commandez ce CD chez Amazon.com, Amazon.fr.


Le batteur Jeff Hamilton. Photo copyright Alex Solca.