Le risque d’une dépression augmente

Avr 08, 2020 at 18:59 1713

Nos hommes et femmes politiques ont décidés de couler (sans nécessité) nos économies occidentales. On ne peut pas arrêter beaucoup d’activités économiques sans conséquences graves pour l’économie mondiale. L’Etat ne peut pas financer toutes les entreprises et tous les individus pendant des mois.

Une nouvelle étude de l’OMC estime le commerce internationale pourrait baisser de 13% à 32% en 2020. Il y a énormément d’activités économiques qui pourraient continuer. Le risque d’une dépression mondiale augmente avec chaque jour qu’une bonne majorité de nos magasins et de nos usines restent fermés, que notre activité économique s’arrête.

Selon la Banque de France, au premier trimestre 2020, le PIB a chuté de 6% en France. Parmi les secteurs les plus touchés se trouvent la construction, le commerce, le transports, l’hébergement et la restauration. Et la période de janvier à mars 2020 n’inclut que deux semaines de confinement. L’activité économique a été inférieure de 32% à la normale sur les quinze derniers jours de mars.

Il n’est pas nécessaire de décréter une quarantaine générale. Si tout le monde garde la distance sociale recommandé de deux mètres, si nous nous lavons tous les mains régulièrement, il n’y a pratiquement pas de risque de répandre l’épidemie.

Nous devons augmenté la production mondiale de masques (FFP3) et, si disponibles, les porter dans les transports publiques et dans les supermarchés. L’Etat doit imposer le respect de la distance sociale de deux mètres. Mais il n’est pas nécessaire que tout le monde reste à la maison. Il est possible de rouvrir des magasins et des usines si on y respecte la distance sociale de deux mètres et les mesures d’hygiène recommandées.

Comme en Corée du Sud et à Taiwan, nous devons apprendre à vivre avec SARS-CoV-2. La grippe tue entre 8000 et 12000 personnes chaque année en France. Et pour la grippe, un vaccin existe ! Les gens pourraient se protéger. Tout de même, le nombre de morts reste élévé. Mais personne ne panique. Il n’y a pas d’hystérie.

Il est possible de vivre avec SARS-CoV-2. Nous devons tous mourir. Sans exception. C’est la vie. Mais nous n’allons pas tous mourir du coronavirus. Il suffit de respecter les quelques règles élementaires tels que garder une distance de deux mètres entre nous, de nous laver les mains, de porter un masque dans des endroits très fréquentés. Le commerce internationale doit continuer. L’activité économique dans nos pays doit reprendre rapidement.

Chaque année, entre 0,5 million et 1 million de personnes meurent de la grippe dans le monde entier. Jusqu’à présent, SARS-CoV-2 a tué moins de 90000 personnes. Nous devons tout faire pour ralentir l’épidemie. Mais nous ne pouvons pas largement arrêter l’économie pendant des mois. Les épidemiologistes nous disent que l’épidémie s’arrêtera lorsque 60% à 70% de la population auront eu le virus car, à ce moment, nous aurons une immunité collective. Mais cela durera encore beaucoup de mois. De surcroît, un vaccin ne se développe pas en quelques semaines. Nous devons donc apprendre à vivre avec SARS-CoV-2 et adapter nos comportements.

A long terme, dans une démocratie, nous avons les politiciens que nous méritons. Visiblement, nous ne méritons pas beaucoup. Mais il est trop facile de nous cacher derrière nos décideurs politiques. Nous sommes tous responsables de cette épidémie. Si nous agissons de manière responsable, le nombre de victimes ne sera pas exorbitant et nous pourrons continuer une bonne partie de nos activités économiques, sociales, culturelles, sportives et autres.

Comme les rats, les hommes se sont toujours adaptés. Cest ainsi que nous avons réussi à peupler le monde. Pas d’hystérie. Restons calmes et rationnels !

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Article du 8 avril 2020. Ajouté à 18:59 heure de Paris. Les informations de la Banque de France ajouté à 20:00.